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Depuis la pandémie, la reconversion a le vent en poupe ! Le virus a eu cet effet bénéfique d’éveiller nos consciences. En effet, plus question de se donner corps et âme dans un job qui n’a pas de sens ! À tel point qu’un actif sur deux est concerné, nous dit Centre Inffo (organisme dédié à la formation, l’orientation professionnelle et l’emploi). Si les 25-34 ans sont les plus enclins à changer de métier, les quadragénaires, que la fameuse crise démange, suivent le mouvement, mais non sans interrogation. Et pour cause ! Bien que le bore-out (ennui au travail), les besoins d’évolution ou l’envie d’entreprendre soient présents à cet âge, la peur de l’inconnu ne l’est pas moins. Et puis… dans quoi se reconvertir à 40 ans ? Pour le découvrir, il faut procéder par étape, creuser le sujet ! Voici 4 conseils indispensables pour trouver sa voie de reconversion à 40 ans et réussir cette transition en Nouvelle-Calédonie.
Apprendre à se connaitre
Le monde du travail est en pleine mutation et vous avez la sensation que chaque jour émergent de nouveaux métiers. Vous êtes dans le flou total… Alors, comment savoir dans quoi se reconvertir à 40 ans ? La réponse est simple : avant de vous lancer dans une autre voie professionnelle, vous devez d’abord vous connaître !
Certes, mais après 15 ans passés dans la même entreprise ou avec un CV en mode gruyère, identifier vos compétences se révèle un casse-tête chinois. Pour y parvenir, vous allez devoir prendre le temps et vous poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui vous motive profondément ? Quelles sont vos forces uniques ? Vos lacunes ?
Si après cette phase de réflexion vous êtes toujours dans le brouillard, passez à l’étape supérieure. En effet, pour changer de métier à 40 ans, les tests et bilans peuvent vous guider efficacement :
- Le test MBTI : pour reconnaître les points forts et points faibles de votre personnalité ;
- L’IKIGAÏ : pour vous retrouver avec vous-même, creuser vos envies, identifier vos valeurs ;
- Le Human design : pour vous diriger vers ce qui vous fait vibrer.
- Le bilan de compétences: plus pointu, permet d’analyser vos aptitudes et motivations.
Pour mener cette introspection, 2 options s’offrent à vous. Le « je me débrouille moi-même » est concevable, mais exigera beaucoup de patience. Un coaching personnel et professionnel apportera du recul et un véritable soutien pour anéantir les doutes et rebooster l’estime de soi.
Clarifier son projet professionnel
Une fois que vous possédez une meilleure compréhension de vous-même, passez à vos objectifs de reconversion. Souhaitez-vous monter en compétences pour évoluer dans votre carrière ? Changer complètement de domaine ? Envisager l’entrepreneuriat ?
Osez bousculer les idées reçues. Au diable les « c’est trop risqué, je vais perdre mon statut social, ma famille va s’y opposer, je suis trop âgé. e » ! Gardez en tête que votre âge est une richesse. Vous possédez l’expérience, la maturité et très souvent un excellent réseau. Pour autant, ne vous lancez pas trop vite.
Dans cette nouvelle étape, vous pouvez travailler sur le concept du hérisson développé par Jim Collins (auteur et consultant en gestion des entreprises). C’est un exercice révélateur qui vous amène à réfléchir sur 3 axes clés :
- Vos passions : repérez ce qui vous anime et vous pousse à performer ;
- Vos talents : capitalisez sur vos forces et vos compétences distinctives ;
- L’économie de marché : identifiez ce pour quoi il y a une demande parlante et ce qui est matériellement viable.
Au point d’intersection de ces trois éléments, se trouve le « Graal ». Vous allez mettre à jour une activité ou une stratégie où vous excellez et qui peut avoir un impact significatif sur le marché calédonien.
2. Identifier les métiers qui recrutent en Nouvelle-Calédonie
Éviter les secteurs saturés et orienter ses choix
Pour une transition réussie vers votre nouveau job, à Nouméa ou ailleurs, investiguez sur l’offre et la demande ! Certes, vous l’aurez noté dans l’étape précédente, mais une piqûre de rappel peut s’avérer nécessaire. Pourquoi ? Car il est tentant de vous tourner vers vos compétences acquises. Mais cela pourrait vous conduire à glisser vers des secteurs saturés. Eh oui ! C’est le piège à éviter quand on cherche dans quoi se reconvertir à 40 ans ! Donc, privilégiez les domaines qui affichent des opportunités croissantes.
En 2018, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie annonce dans une étude des métiers porteurs que la main-d’œuvre qualifiée fait défaut dans plusieurs branches :
- L’industrie et l’installation de maintenance : moteur économique majeur ;
- Le BTP : spécifiquement les postes d’encadrement ;
- Les services : la santé, l’éducation, les services aux entreprises, etc. ;
- L’énergie et l’environnement : solaire, éolien et gestion durable des ressources naturelles.
- Le tourisme et l’hôtellerie : toujours en développement ;
- Les secteurs émergents : technologies de l’information et de la communication (TIC), économie circulaire, etc.
Notez d’ailleurs que, selon le baromètre du numérique, les sociétés de la filière digitale ont des besoins plus importants que les autres. Les femmes y sont largement moins représentées que les hommes. Alors, mesdames les quadras : à vous de jouer !
Devenir entrepreneur.e : pourquoi pas ?
À ce stade, vous pouvez sans doute répondre à la question cruciale « dans quoi se reconvertir à 40 ans ? ». Ou pas… Peut-être ne vous reconnaissez-vous pas dans ces métiers qui recrutent ?
Non, en effet, remanier votre CV, passer des entretiens d’embauche : ce n’est plus pour vous ! Au contraire, vous sentez que l’indépendance vous appelle. Dans ce cas, lancer votre propre société peut être une option gagnante. Mais, veillez à bien vous préparer pour déjouer les pièges qui se profilent.
En effet, n’est pas entrepreneur.e qui veut. Cela implique notamment un changement d’environnement. Switcher du travail en équipe au bureau solo à la maison, tout en endossant de multiples casquettes exige un solide mindset (état d’esprit). Si vous n’êtes pas au point là-dessus : repassez vite par la case départ de l’introspection !
En revanche, si vous vous sentez en phase avec vous-même : commencez par analyser les besoins non satisfaits sur le marché calédonien. Puis, envisagez comment vous pourriez y apporter de la valeur. En route pour l’étape business plan et business model. C’est le début d’une planification minutieuse pour des prises de risques calculées !
➡️Si vous vous sentez prêt. e pour l’entrepreneuriat, mais que le syndrome de l’imposteur vient titiller vos neurones, un coaching business vous procurera tout l’élan nécessaire.
3. Surmonter les défis pour trouver sa voie de reconversion à 40 ans
Ça y est ! Trouver sa voie de reconversion à 40 ans : c’est fait ! Vous savez ce qui vous anime vraiment. Vous êtes décidé.e à passer à l’action, bravo ! Préparez-vous maintenant à relever de nouveaux défis.
Calculer les risques financiers
Premier défi : l’argent ! Le nerf de la guerre est souvent un agent bloquant quand on parle de changer de métier. Si vous vous apprêtez à quitter un poste confortable (prime d’ancienneté, 13e mois, cotisations retraite, mutuelle, etc.), votre niveau de stress risque de grimper en flèche au moment de signer votre démission. Mais tout cela s’anticipe !
Bien sûr, votre transition professionnelle peut engendrer une baisse de salaire et impliquer des ajustements monétaires. Ceux-ci pourront varier selon que vous avez des enfants, un.e conjoint.e pour vous épauler ou que vous naviguez en solo. Dans tous les cas de figure, faites le point en toute objectivité, sans surestimer vos besoins ni les difficultés :
- Évaluez votre situation pécuniaire actuelle : les charges, les dépenses et identifiez les optimisations possibles ;
- Budgétisez vos frais en formation, coaching, démarrage d’entreprise ;
- Enquêtez sur les aides existantes à Nouméa et en NC : via le FIAF, la DFPC, les Business Angels de la CCI, Initiative NC, etc.) ;
- Préparez-vous aux fluctuations financières pendant la période de transition : un matelas de 3 mois d’avance peut s’avérer tranquillisant.
- Pensez au « side project » : menez votre projet en parallèle de votre activité salariée pendant une période définie.
Vous avez tous les éléments en main pour rebondir. Ne laissez pas votre peur freiner vos ambitions !
« Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire ! »
Walt Disney
Se former pour monter en compétences
Acquérir de nouvelles compétences est un élément clé de la mobilité professionnelle, c’est votre second défi ! Eh oui, si on cherche dans quoi se reconvertir à 40 ans, le mot « formation » coule de source. D’autant plus, en cas de compétition sur un poste avec la jeune génération. Afficher des qualifications à jour sur votre CV ou face à vos futurs clients vous aideront à renforcer votre expertise et marquer des points décisifs en temps voulu.
En Nouvelle-Calédonie, il existe de multiples possibilités pour monter en compétences ou obtenir celles qui vont correspondre à vos objectifs :
- La Validation des Acquis et de l’Expérience (VAE) : pour transformer vos connaissances en diplôme ;
- Un parcours individualisé de formation DFPC NC : idéal si la filière souhaitée ne se trouve pas sur le territoire ;
- La Chambre de Commerce et d’Industrie de Nouméa propose des programmes dans une multitude de thématiques ;
- Les organismes d’apprentissages locaux offrent également de nouvelles opportunités.
Bien entendu, ne vous lancez pas au hasard ! N’engagez pas de frais sans avoir effectué votre bilan de compétences au préalable. Mais si vous avez suivi toutes les étapes indispensables dont nous parlons, cela ne devrait pas arriver !
4. S’inspirer de témoignages de reconversion professionnelle à 40 ans
Les clés de la réussite
Bien que les obstacles pour trouver sa voie de reconversion à 40 ans soient intimidants :
- Peur de ne plus être à la hauteur face à la génération montante ;
- Crainte de l’insécurité financière ;
- Manque de temps pour se former lorsque l’on a une famille ;
- Importance des jugements de l’entourage
- Etc.
La clé réside souvent dans la résilience, la volonté d’apprendre et de s’adapter. La modélisation et le coaching professionnel peuvent jouer un rôle essentiel dans la réussite de cette transition.
Nous en parlions plus haut, vous pouvez gérer vous-même votre reconversion. Toutefois, vous prenez le risque de vous démotiver, voire d’échouer. Un accompagnement personnalisé vous permet d’avancer par étape sans gaspiller votre temps ni votre énergie. Vous gagnerez alors en clarté et en sérénité plutôt que d’alterner les « Wouahhh » et les « j’en peux plus, j’arrête ! ».
Témoignages de reconversions épanouissantes
La modélisation est une clé de réussite. Voici quelques expériences vécues qui vous ouvriront des perspectives pour votre propre voyage de reconversion.
- Stéphanie : « Sibel était à mes côtés pour concrétiser mon projet : monter et développer ma boîte de production audio. Elle a été d’une aide précieuse pendant le parcours « Entreprendre au Féminin » et grâce à elle j’ai pu approfondir mon travail sur ma posture entrepreneuriale et mes croyances limitantes. »
- Anne Sophie : « Je suis actuellement en phase de reconversion professionnelle et je me sens plus heureuse que jamais. Ce qui m’aide à avancer ? Mes ressources intérieures, mes balises, mes objectifs, mes convictions personnelles et les valeurs qui m’animent. D’autre part et à mes côtés Sibel : une coach exceptionnelle qui m’est d’un accompagnement motivant, cadré, pertinent et enrichissant. Elle me guide sur ce nouveau chemin, m’écoute, me conseille, me transmet les clefs de la réussite vers ce projet en tant que future entrepreneuse. »
- Estelle : « J’ai bénéficié du coaching de Sibel dans le cadre du parcours Initiative NC pour les entrepreneurs qui se lancent. Super accompagnement ! J’ai en particulier apprécié la personnalisation du coaching. Sibel a su s’adapter à la spécificité de mon écosystème professionnel et me donner des outils pour avoir plus confiance, prendre du recul et une meilleure posture professionnelle. C’est un accompagnement d’utilité publique qui devrait être remboursé par la CAFAT/sécurité sociale tellement il est bénéfique ! »
La transition professionnelle est une aventure passionnante qui demande réflexion, planification et courage. En suivant ces 4 conseils indispensables, vous pourrez enfin répondre à la question « dans quoi se reconvertir à 40 ans ? » :
1 Commencer par l’auto-exploration ;
2 Identifier les métiers qui recrutent ;
3 Surmonter les défis ;
4 S’inspirer de témoignages pour modéliser.
➡️ Alors, prêt.e à entamer votre propre parcours ? Et si on en parlait ?
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