Tel un serpent, le burn-out au travail en NC est du genre à se développer insidieusement. Oui, nous aurions tendance à le confondre avec un niveau de stress élevé. Or, il s’agit bel et bien d’une expérience émotionnelle profonde. Alors, pour le débusquer, il est important de ne pas négliger les signes précurseurs :
- Anxiété, hypersensibilité, ou absence d’émotions, dépersonnalisation.
- humeur sombre et persistante, même en dehors du boulot.
- Irritabilité accrue, notamment face à des tâches qui étaient autrefois gérables.
- Difficultés de concentration évidentes impactant la productivité quotidienne.
- Retrait social marqué, avec une diminution des interactions entre collègues.
- Procrastination fréquente, retardant l’exécution des travaux.
- Fatigue généralisée, troubles du sommeil, manque d’appétit, palpitations, etc.
Ne vous y trompez pas : l’épuisement professionnel ne guette pas seulement les personnes incapables de soutenir la pression. En effet, il peut affecter n’importe qui ! Les performants, les perfectionnistes, les surinvestis, ceux qui ont du mal à déléguer, à établir des limites, sont souvent les plus touchés.
1 commentaire
Catherine · 28 octobre 2024 à 7 h 30 min
Super article qui définit clairement le burn-out en un résumé court pour l’avoir vécu, où j’ai du prendre 2 mois de maladie avec une réinsertion progressive à mi-temps thérapeutique puis à plein temps.
Si les employeurs étaient formés à cette notion, les salariés ne se retrouveraient pas ou éviteraient le burn-out à temps.
Merci beaucoup